Nous sommes situés sur la commune de Monein dans le Béarn entre Pau et Oloron St Marie sur les coteaux du Jurançon. L’écolieu du Laring était auparavant l’ancienne école du quartier de Candeloup de 1894 à 1971, et pour les anciens ici, un endroit chargé de souvenirs et d’émotions. En 2017 nous rénovons et renommons cette propriété L’écolieu du Laring, du nom de la petite rivière qui la borde. Nous travaillons en éco-construction, c’est à dire rénover avec des matériaux sains, de la sobriété et du bon sens, afin de préserver l’esprit du lieu, de lui rendre sa dignité et sa Beauté. Rénover est aussi un dialogue d’intelligence et d’apprentissage avec les lignes de forces de l’existant…
À partir de 2019, cette grande demeure (21 places) dans son écrin de nature appelle des séjours en famille avec enfants, des formations, des retraites, des stages, des ateliers, sur la création, le bien être, la reconnection à la nature, la permaculture, le vivre ensemble, le soin du corps, de l’esprit et de l’âme…
Ces expériences immersives partagées agradent non seulement la terre de notre petit jardin en Permaculture, mais inventent aussi les nouvelles lignes de partages vers la créativité, l’autonomie et l’émancipation.
A l’été 2022, face aux grands défis écologiques devant lesquels nous risquons de rester impuissants, nous lançons l’Eco-Festival du Laring avec des acteurs de terrain. Des Paysans-créateurs, des artistes-chercheurs, des thérapeutes engagés, des bâtisseurs éclairés , des enfants et ados joyeux, et tous ceux et celles qui, comme nous, souhaitent continuer d’apprendre et transmettre dans le respect du vivant. Une ode non seulement à la bio-diversité, mais à la diversité tout court, celle qui nous régénère durablement.
Sur la lancée de cette énergie d’engagement, nous ouvrons à 3 km de l’écolieu un grand chantier-école collectif: le domaine de Pierre Blanche, qu’un vigneron du village propose de nous vendre. Avec 5 logements privatifs, des espaces et circulations communes, et un bois, ce lieu nous permet de continuer concrètement le chemin vers l’autonomie énergétique, la résilience alimentaire, soutenir nos libertés d’actions et nourrir nos relations.
Au travers de tous ces projets en cours nous travaillons activement à cette transition dans la matière réelle et contemporaine ambiancée par le garde-fou du collectif, dans une posture d’action ouverte au sensible qui pourrait ‘’faire école’’… et ainsi incarner une écologie culturelle !
Sommes nous en mesure de rester cohérents durablement et joyeusement? Nous y croyons très fort… »
Severine Le Pan-Vaurs,
de l’écolieu du Laring
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